Les lignes serrent le palpitant du temps
L’époque annonce la terreur
Les rues émeutières
Je suis ma fine sente boisée
Toujours je me console contre l’arbre à pleurs
C’est que je ne meurs plus pour rien
Lorsque tout s’élève du cœur à la couronne
Je regarde le ciel se voiler
La fine pluie tomber
Les ténèbres obscurcissent la saison
Je rentre discrètement
Dans cette petite maison.
19 mars 2023
GEORGES THIÉRY
Poète et peintre.