Diverses raisons salissent ma raison d’être
Je navigue sur les rives de la souffrance
L’air ébahi
c’est que les contours me paraissent obscurs
Lorsque tout s’enfonce
Je sens un temps de perte à venir
Je murmure toujours le nom du Suprême
Sur ce chapelet de bois
Plus rien ne m’étonne
Si ce n’est la forte régression de nos sociétés fourvoyées dans le mensonge
Ma raison d’être, ton sourire à la porte
Mon souvenir s’estompe
La douleur était illusoire
Si ce n’est cette cicatrice au bas du visage
Mes larmes coulent
Lorsque parfois les mots disent
Ce qui se terre
Puis je souris
Et marche autour de cet oppidum
Toujours la joie et les larmes au cœur.
GEORGES THIÉRY
Poète et peintre.